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Le libertinage

Mercredi 11 mars 3 11 /03 /Mars 09:53
Amitié et libertinage : compatible ou non ? Je ne me pose pas la question, acceptant les gens comme ils sont et appréciant de faire la connaissance de gens sincères, spontanés et eux-mêmes.

J'ai ici même des amis avant tout, qui sont certes libertins, avec qui je n'ai pas coquiné mais que j'apprécie sincèrement.

J'ai deux couples d'amis libertins que je connais depuis un temps certain, et avec qui je partage autant mes peines que mes joies. Et quand l'envie se fait sentir nous mêlons nos corps à de doux plaisirs coquins.

Hier soir, justement j'ai eu l'ami d'un des couples qui n'avait pas le moral et bien j'étais là pour le fait sourire, et chéri pour le soutenir aussi. Il fait parti de nos amis.

Je n'ai pas besoin d'une accroche purement sexuelle pour me lier d'amitié avec les gens, car mon naturel de "tchatcheuse" et de déconneuse" fait que j'en oublie parfois que je suis libertine.

J'ai toujours dit que je préférerais la qualité de mes relations dans le milieu libertin plutôt que la quantité d'hypocrites qui sont tout sourire devant toi, et qui t'écrasent bien la tête derrière ton dos...

Donc l'amitié et le libertinage sont pour moi tout à fait compatibles, et elle se construit au fil du temps, dénuée de tout besoin exclusivement pour le cul ! 

Et puis avant même que mon chéri et moi ayons des sentiments l'un pour l'autre, nous étions des amis libertins ! Bon ça c'est transformé en autre chose mais ça c'est un autre sujet...

(Merci à toi Satinelle pour tes sujets à réflexion qui m'inspirent énormèment).
Par Dita - Publié dans : Le libertinage
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Mardi 10 mars 2 10 /03 /Mars 10:51
Suite au sujet lancé sur mon site préféré, par une nouvelle membre qui a pleins de sujets méga intéressant, je poste ici mon avis qui peut donner envie à d'autres de répondre.

Alors pour ma part j'aime les deux à différentes périodes...

J'ai toujours aimé varier les plaisirs et je ne peux me cantonner à une seule habitude..

Je me lasse très vite de toute façon.

Je m'explique : j'ai débuté par les clubs et j'y ai très vite pris goût tout un été, pour non la population froide, qui se toise et ne va pas vers les autres, (ou le schéma classique que je commence à appliquer cad le petit groupe qui sort ensemble) mais plutôt pour la bonne musique et mes envies de coquineries avec deux hommes. (j'ai fait plus de trio que de quatuors en club).

 Ensuite, j'ai fait quelques soirées privées de moyen envergure dont la première que j'avais conté ici m'avait bien refroidi ( http://dita.over-blog.com/categorie-10195866.html c'est l'histoire 1st private party). Et maintenant on fait selon nos envies de petites soirées privées avec  mon chéri, ou mes charmants (à 3 ou 4) et là j'apprécie pleinement.

Que c'est ce soit chez nous ou ailleurs, on crée une ambiance, on fait un super diner, ou un petit apéro dinatoire, et ouvre le champagne et on se détend tranquillement pour de délicieux instants. On est tout de même plus enclin à discuter et faire un minimum connaissance en soirée privée. C'est plus ce qui me correspond je pense.

Ensuite, avec ma découverte récente du Dream Studio, je m'y sens tellement bien que j'y suis allée souvent : pourquoi donc ? Le staff est adorable, abordable et prends le temps de discuter avec vous sans ce côté sourire commercial que j'ai pu voir dans d'autres clubs. Lé décoration je l'adore, la population est agréable dans tous les sens du terme et il y en a au moins pour tous les goûts. J'ai pu discuter autant avec des hommes, femmes et couples là-bas. Nous y avons fêté l'anniversaire de chéri, le mien et récemment celui de  mon zouzouille. La grosse soirée organisée là-bas était trop trop démente.... Bref j'adore aller DANS ce club libertin.

Je pense qu'il ne faut jamais resté sur un déboire (car j'ai eu mon lot aussi et je m'en amuse toujours) et qu'il faut tester à nouveau avec certes un peu plus de recul à chaque fois.

Bon j'ai aussi découvert une "énorme" soirée privée à quasiment 200 personnes...

J'essaierai de vous raconter mes impressions dans un post à cet effet...

C'est encore autre chose et là je trouve que tu retrouves mêlé l'ambiance d'un club et d'une soirée privée à plus petite échelle.

Allez je laisse la parole au suivant...
Par Dita - Publié dans : Le libertinage
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Samedi 7 mars 6 07 /03 /Mars 22:15
Est-ce de notre caractere que provient cette tendance ou est-ce le vécu?

En ce qui me concerne, je pense que notre éducation et notre vécu fait que nous sommes plus ou moins libérés sexuellement parlant.

De par les rencontres que nous faisons et de par le comportement de nos parents et de notre environnement nous avons peut-être des tendances pour certains au libertinage.

On ne peut devenir libertin si au départ on n'a pas une attirance particulière pour le sexe et ses plaisirs.

Mais cela n'est pas suffisant, il faut avoir un certain état d'esprit.

Le libertinage est un art de vivre et un état d'esprit : être capable d'apprécier les choses différemment que ce que la société en général vous inculque!

Mais en même temps, tout le monde n'est pas libertin! Et je suppose que certains qui voudraient l'être, ne le sont pas vraiment! Pour quelles raisons ?

Et concernant le couple : êtes-vous d'accord qu'il faut une complicité dans le couple pour vivre ainsi... sinon le couple ne peut tenir.

Disons qu'un libertin ne peut vivre qu'avec une libertine ou quelqu'un ayant au moins l'esprit ouvert....

Donnez-moi votre avis

Par Dita - Publié dans : Le libertinage
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Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 09:49
Suite à ce sujet posté sur mon site préféré, je vous donne ici mon commentaire.

Eh bien voilà un sujet auquel je me dois de répondre car je fais partie des personnes (avec mes tabous) qui s'expose librement sur ce site, d'autres et qui tient un blog à coeur ouvert.

Je dirais que chacun fait ce qu'il ou elle veut dans ce domaine, et moi je n'ai rien à cacher aux autres, je n'ai pas à me cacher de ma vie de femme libertine !!

Vous pourriez me dire, oui mais il faut te proteger !!! Protéger de quoi ? Je dissocie déjà ma vie en femme, amie, amante, libertine... J'ai pu réunir le tout mais qu'avec des ami()s libertin(e)s...

J'ai construit ma carapace et mon caractère au fil du temps, je ne plaît pas justement ou injustement (l'avis de chacun à la rigueur je m'en fous vu que ce sont des inconnus et des gens qui ne cherchent pas à savoir plus que ce qui est colporté par d'autres) parce que j'ose dire et faire tout haut ce que certain(e)s pensent et / ou ne feront jamais !!

Au nom de quoi : on doit être des moutons, suivre une ligne de conduite au non des biens pensants, bah moi je dis FUCK !

Pourquoi parce que c'est ma vie, c'est mon espace plus ou moins intime dont j'ouvre les portes à des gens de confiance !

Et si mes amis pas libertins le découvre, je ne me cacherai pas et s'ils ne comprennent pas et ne m'acceptent plus ce ne seront plus mes amis ! Seul mon meilleur ami sait tout de ma vie, et il s'en amuse de mes anecdotes et voit que je suis épanouie.

Justement on va lire mes propos, on va les commenter et si demain c'est quelqu'un de ma famille, auront-ils le courage de me le dire !

Comme le dit si bien Bidi : "chacun fait ce qu'il veut avec son cul", je tiens les mêmes propos.

Avec mes collègues : ils et elles savent (pour certain(e)s que j'aime le sexe, que j'utilise des toys, mais ça ne va jamais plus loin et au moins il y a de l'ambiance à table quand on lance le sujet "cul" !!!

Donc franchement je ne me fais aucune inquiétude, je suis passée à la télévision récemment, je fais de la photo depuis une paire d'années et pas que du portraits et alors ?! J'ose parler du sexe alors que cela a toujours été tabou dans ma famille" et alors ?!

Donc où est le problème car après tout ce n'est pas au grand jour, je ne fais pas une sorte de "revival" de je ne sais quoi !

Ce qui peux vous déranger personnellement ne me dérange aucunement pour ma part.

J'ai lu l'interview de coincoin, et je peux comprendre au vu des "mauvaises" langues qu'ils cachent leurs visages, moi je les attends de pied ferme les mauvaises langues...
Par Dita - Publié dans : Le libertinage
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Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 18:06
Suite à ce sujet mis sur un site où j'aime participer surtout sur des sujets écrits, je vous retranscrit de quoi il s'agit et vais vous donner mon avis sur le blog (en rouge) ! C'est un peu long à lire, et le parallélisme fait avec le milieu BDSM me dérange (j'aime les sujets qui dérangent).

citation] 

Il y a quelques semaines, j’ai eu une discussion fort intéressante avec deux copines « Scélérates ». Un grand merci à vous deux.

Cette discussion portait sur la jalousie et l’infidélité. L’une des copines nous a expliqué sa perception de la jalousie versus l’infidélité génétique, mais également sur le besoin ou fantasme qui semble répandu en BDSM, celui de posséder deux ou plusieurs soumises.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette théorie, je vous explique en quelques lignes.

Robert Wright est journaliste scientifique à l’hebdomadaire The New Republic à Washington. Il y a quelques années, il s’est passionné pour les travaux de Charles Darwin et une nouvelle discipline qui les appliquait à l’homme. En août 1994, son ouvrage L’animal moral est publié aux Etats-Unis. Le succès et la polémique le suivent de près.

Selon M. Wright, l’infidélité masculine est inscrite dans l’évolution de l’espèce. Le but vital de l’homme étant d’assurer sa descendance, il se doit de collectionner les conquêtes féminines. En ce qui concerne les femmes, une fois le géniteur idéal déniché, elles n’auraient aucune raison de batifoler ailleurs…

« Les hommes infidèles prétextent l’ennui alors que les femmes évoquent leur envie d’être heureuse. C’est pourquoi en ayant des relations intimes avec le plus possible de femmes, l’homme augmente ses chances de transmettre ses gènes. Sur le plan de l’hérédité, il a tout intérêt à être polygame, au contraire de la femme qui ne cherche pas à passer sa vie enceinte ! Et des femmes infidèles, pourquoi existent-elles ? Au même titre que les hommes fidèles. Nous effectuons des choix moraux qui peuvent contredire le message émis par nos gènes.

Organisé pour vivre une polygamie sans soucis, le mâle est donc majoritairement monogame. Il doit se soucier de protéger ses gènes qu’il multiplie en ayant des enfants. L’homme qui trompe sa femme, quelque soit le prétexte, a l’appétit du chasseur qui ne peut laisser passer une proie aussi séduisante. À ce stade, le biologique s’oppose au psychique : “nous avons inventé la jalousie pour mettre un peu d’ordre dans les choses”.

L’homme est jaloux pour ne pas voir sa femme transmettre les gènes d’un autre et cette dernière est jalouse pour ne pas être abandonnée. Une inégalité flagrante, pourquoi seul l’adultère féminin est-il condamné dans la majorité des sociétés ? Tout simplement parce que ce sont les hommes qui font les lois! »

Référence: Au bonheur des hommes.

Je trouve que cette théorie est la plus belle excuse pour déculpabiliser et excuser l’homme. « Je n’y peux rien c’est dans mes gènes ».

Tromper n’est plus l’apanage des hommes. Les femmes sont aujourd’hui aussi nombreuses qu’eux à tenter l’aventure extraconjugale.

Lorsque j’amène la situation qu’une « soumise » aimerait aussi ou qu’elle a aussi comme fantasme de connaître l’expérience BDSM avec d’autres dominants que le sien, on allègue que les « hommes et particulièrement dominants » peuvent facilement dissocier amour et sexualité, « les femmes et les soumises libertines » elles, s’engagent davantage dans une relation affective que sexuelle. Plus portées à éprouver un sentiment de culpabilité, elles ont également plus d’états d’âme.

Ce qui me dérange ici c'est l'amalgame "les femmes et les soumises libertines". Il serait plus judicieux de dire les femmes libertines et les soumises (qui peuvent aussi être libertines, mais là est-ce compatible par rapport à ce qui est dit ?!).

L’infidélité les amène à s’interroger sur le sens du bonheur, de leur couple, de leur vie. Elles sont tentées de tout remettre en cause. Selon certaines études, les femmes sont aussi plus enclines à tout quitter pour leur amant, tandis que les hommes n’envisagent presque jamais de poser un tel geste. Autre différence : l’infidélité féminine semble moins préméditée.

Il est bon de rappeler la définition de l'infidélité et de se poser la question de  : Pourquoi devenons-nous infidèles ? Il n'y a en effet rien de génétique dans l'adultère.

Les hommes repèrent, s’organisent, partent en chasse, puis trompent. Leurs compagnes succombent presque par hasard, par accident. Il suffit d’un élément déclencheur, d’une rencontre inattendue.

Si les femmes éprouvent une jalousie émotionnelle et redoutent que leur douce moitié ne s’attache à une autre et les abandonne, elles et leur progéniture, les hommes craignent surtout que leur compagne ait des rapports sexuels avec un autre et qu’elle soit fécondée à leur insu. Cette jalousie sexuelle typiquement masculine s’expliquerait par la crainte des mâles de devoir prendre en charge un enfant qui n’est pas le leur. Comme le dit l’adage : « On sait toujours qui est la mère, mais on ne sait jamais qui est le père. »

La jalousie est un sentiment très dur et que pour ma part je ne conçois pas, et je surprend lorsque je dis que je ne suis pas jalouse. Pour moi, c'est un sentiment qui est d'abord un problème de confiance en soi et en l'Autre. Et je ne pense pas qu'elle soit l'apanage unique des hommes.

Peut-être que cela avait du sens il y a quelques années. Mais aujourd’hui, sachant que la femme prend des moyens contraceptifs, qu’elle se protège, car même aujourd’hui cela appartient à la femme de voir à cela, je me demande pourquoi les « hommes dominants » ou certains « hommes dominants » afin de ne pas généraliser, pourquoi ces hommes refusent que leurs soumises soit « prêtées » ou simplement accepter qu’elle vive leur sexualité avec d’autres partenaires.

Connaissant le milieu du BDSM, il y a des règles à établlir et établies tout au long de ce genre de relation, alors en quoi "le dominant ou la dominante" devraient imposer quoique ce soit ?!

On demande à la soumise de canaliser, contrôler, dépasser sa jalousie lors de l’arrivée d’une autre soumise, mais je trouve que certains dominants se cachent derrière des prétextes comme «  tu n’es pas prête »ou « je dois voir à ton éducation car elle est loin d’être parfaite » ou « je dois voir à ta sécurité », prétextes selon moi, pour ne pas affronter leur propre jalousie, craintes ou peurs. Refuser à une soumise certaines libertés et en plus lui imposer une forte abstinence jusqu’à ce que le Maître décide que cela suffit à son éducation (!!) il ne reste à ce moment à la soumise que le choix entre un désir qui sera toujours inapaisé, l’infidélité ou la névrose.

Pourquoi la soumise doit-elle accepter d’être monogame tandis que le dominant soit polygame ? Il y a quelques choses de faux lorsque l’on demande d’accepter d’autres partenaires et de ne pas permettre la réciproque. Je ne crois pas à cette infidélité génétique pour justifier le désir de posséder d’autres soumises. Je ne crois pas davantage que cela fasse partie intégrante de l’évolution, du cheminement de la personne soumise.

Pourquoi est-ce l'homme qui impose les règles alors que c'est une relation qui se vit à deux ? Donc autant la femme que l'homme a son mot à dire ! Ce n'est pas une relation unilatérale ! C'est ce que je reprocherais à beaucoup d'hommes qui se disent "dominants, dominateurs et / ou maîtres !

Il y a des couples pour qui ce cheminement est accepté de part et d’autres, pour des raisons qui leur appartiennent et c’est très bien. Il y a aussi des hommes et des femmes qui veulent expérimenter la pluralité et c’est aussi très bien. Nous ne parlons plus d’infidélité à ce moment mais d’un choix de cheminement. Mais lorsqu’un couple affiche la monogamie et pour une raison quelconque, l’un des partenaires choisit d’introduire une tierce personne et que l’autre doit assumer ce choix (le plus souvent ce que je vois ou entend c’est la soumise qui doit accepter) alors oui il y a des questions à se poser.

Pourquoi assumer ce choix (si c'est vraiment un choix). Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'abord d'un homme et d'une femme avant d'être une relation BDSM. (d'ailleurs quand est-ce un jeu, et / ou une relation ?). Est-ce la peur de l'abandon ?

L’infidélité n’a rien d’une fatalité génétique. Ses véritables origines ? Des besoins légitimes insatisfaits tout simplement.

Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase.

Plusieurs soumises comparent leur couple ou relation BDSM à un mariage. La même philosophie et principes s’y rattachent, du moins de la part de la soumise. Plusieurs expriment qu’elles ne désirent surtout pas reproduire le « mariage vanille » qu’elles ont connu pendant des années. Pourtant, plusieurs d’entre elles veulent transformer leur « Maître » en mari. Elles n’ont pas compris qu’en faisant cela, elles ne récolteront « qu’un mari » justement.

Pour les gens qui ne savent pas ce qu'est un "mariage vanille" dans le jargon BDSM, il s'agit en fait d'un mariage "normal". Le terme "vanille" est utilisé pour ceux qui ne sont pas dans l'univers BDSM. Les bien pensants aussi qui  ne voient "la normalité" que dans une sexualité et une relation à deux sans déviances.

Là le sujet est délicat car où est la frontière entre le jeu et la relation sentimentale ? Car je ne pense pas qu'un jeu ponctuel entre deux inconnus amenera l'Autre à se donner à fond, et d'un autre côté le don de soi amène plus que de la confiance. L'abandon et l'offrande n'amène pas au mari et à la femme mais à quoi ?

L’inverse est aussi vrai. Interdire d’expérimenter la pluralité chez sa soumise, c’est vouloir aussi la transformer en « épouse » et c’est ce qu’ils récolteront « qu’une épouse ».

Est-ce possible de dissocier le mari, l’amant et le Maître en nous ?

Est-ce possible de dissocier la soumise, l’épouse, et la putain en nous ?

Les soumises travaillent très fort pour canaliser leur jalousie pour cheminer vers une relation différente de ce qu’elles ont apprise ou connue. Certaines d’entre elles arriveront à dépasser ce sentiment afin que son partenaire puisse vivre librement ses fantasmes. Malheureusement je vois très rarement le contraire, les dominants se cachant derrière l’éducation de leur soumise pour refuser de faire ce même cheminement ou 
alléguant l’infidélité génétique.

Que met t-on derrière la définition de "Maître" et encore plus qu'est-ce qu'un "bon" maître ?

[/citation]

 

En sortant du scope "bdsm" initial de cet article, ne pouvons nous nous interroger plus largement sur les pratiques libertines de type "partenaires multiples" et nous poser la question suivante:

Le libertinage n'est il pas un moyen de "tromper" son ou sa conjointe en toute tranquilité d'esprit.

Pour ma part, il faut je pense déjà une tranquilité d'esprit dans le couple pour cheminer jusqu'au libertinage. 

Comme m'a dit un de mes couples d'amis libertins, il vaut mieux s'envoyer en l'air de temps en temps avec son / sa partenaire et d'autres et être en accord plutôt que d'aller voir ailleurs et donc tromper.

Qu en pensez vous ? Comment gérez vous le grand écart mari-femme / libertin - libertine ? 

Y a t-il vraiment un écart ? Nous sommes avant tout un homme et une femme certes avec des désirs, et les deux en même temps. Certes dans un couple il y a des désirs qui ne sont pas forcèment les mêmes et pas toujours au même moment, mais l'harmonie d'un couple par quoi passe t-elle ? La COMMUNICATION.

Si l'homme et la femme ne communique pas sur le désir  et leurs désirs (oui oui il n'y a pas que le boulot, les enfants, les vacances etc...), ce n'est pas le libertinage qui va résoudre leurs problèmes. C'est se voiler la face, se mentir, se donner une illusion à travers ce mode de sexualité. Et souvent ce manque de dialogue amène à la tromperie.

Si l'homme ou la femme veulent tromper, ils n'ont pas besoin du libertinage pour le faire. J'entends et voit autour de moi trop de mensonges, et après "oui mon couple a fini à cause du libertinage". Les oeillères il faut les enlever avant qu'il ne soit trop tard.

Et vous qu'en pensez-vous ?

Par Dita - Publié dans : Le libertinage
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