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Lundi 2 février 1 02 /02 /Fév 09:49


Bien sûr que le français peut se piquer d’être une belle langue lorsque de parler cul il s’agit. Il est même gratiné quand, en argot, une bonne douzaine de mots servent à désigner la chose qui sert d’appendice reproducteur au mâle, tel le sympathique «piège à mémé». Mais point trop n’en faut de faire les coqs (mot qui, soi dit en passant, désigne à l’île Maurice, un sexe masculin imposant), nos amis francophones sont très loin d’être en reste lorsque de l’affaire ils papotent. D’où l’idée coquine du philologue belge Georges Lebouc d’en livrer une recension aussi inédite qu’érudite dans un Dictionnaire érotique de la francophonie (1).Au menu quelque 750 mots, qui attestent d’une belle vigueur de la francophonie (du moins dans ce domaine), peuvent à l’occasion permettre de varier les plaisirs, voire de conjuguer ensemble (avoir des relations sexuelles en ivoirien). Entretien avec l’auteur, professeur honoraire à l’Institut supérieur d’études sociales à Bruxelles. Un homme qui avoue sans minauder s’être lancé dans ce gros boulot «porteur, car tout le monde ne pense qu’à ça». Pis avec un certain «esprit mal tourné».
Qui a le plus de vocabulaire pour parler de la chose ?

Indubitablement, les Québécois. J’ai trouvé pas moins de 18 mots pour parler du sexe masculin, que basiquement et assez vulgairement ils appellent la pissette. Ce qui a d’ailleurs donné le mot agace-pissette pour désigner une allumeuse. Le sexe féminin n’a, quant à lui, droit qu’à 9 mots, mais il y en a 40 pour évoquer les relations sexuelles : jouer au cul, frotter la porte du poêle, chauffer le four, enfourner le pain, donner son biscuit (à une femme) ou lui faire une crêpe (ou une tarte), lui crémer le gâteau… C’est encore sans compter tous les synonymes de masturbation, plus de vingt, comme se gratter la fourche, faire son lavage à la main, coller les mouches au plafond ou se donner un up and down.
Qui rivalise le plus avec les Québécois ?

Les Ivoiriens aussi sont très créatifs. Avec des expressions imagées, comme «faire boutique son cul» qui signifie se prostituer. Quant aux fesses féminines, qui sont plus que les seins, considérées comme une source d’attrait sexuel, elles portent le nom de café-cacao. Tout simplement parce que le café et le cacao furent pendant longtemps les principales sources de revenus de ce pays. A partir de 30 ans, les femmes sont appelées les finidol, du nom d’un médicament contre les céphalées… Et les maîtresses occasionnelles des pneus de secours. J’ai également été très surpris de découvrir que tous les mots qui servent à désigner les aphrodisiaques sont empruntés à la sphère automobile comme accélérateur, chargeur de batterie, démarreur. Le marchand d’aphrodisiaques s’appelle d’ailleurs un démarreur sexuel.
Y a-t-il globalement autant de mots pour désigner le sexe masculin et féminin ?

Indiscutablement la balance penche du côté masculin. Parce que l’outil de l’homme est extérieur ? Parce qu’ils en parlent davantage que les femmes ? Je ne sais pas. En tout cas, les termes prétentieux ne manquent pas : bazooka au Sénégal, bâton ou barreau en Côte-d’Ivoire ; le plus fort étant sans doute l’ambassadeur en République démocratique du Congo. Le sexe féminin est, quant à lui, appelé le bas Zaïre ou le pays bas au Congo, la cave au Gabon… S’il y a un certain sexisme, j’ai noté aussi pas mal de xénophobie lorsqu’il s’agit de désigner les prostituées. Au Congo-Brazzaville, on parle des ATZ (pour assistance technique zaïroise), au Kenya des Katangaises…
Doit-on redouter quelques quiproquos ?

Les faux amis ne manquent pas ! En québécois, par exemple, se branler signifie s’agiter, et il n’est pas rare d’entendre une mère dire à son enfant : «arrête de te branler». Dans un autre genre, on évitera de demander à un Québécois comment vont ses gosses, ce qui revient à prendre des nouvelles de ses testicules. En Suisse, un patin n’est pas un baiser argotique, mais une couche, un lange, quant à la quéquette, elle désigne un plateau servant à quêter, voire la quête elle-même. Je signale aussi que le mot toutou en Côte d’Ivoire sert à qualifier les prostituées, héritage d’un temps où elles demandaient two shillings et two pence pour une passe. Enfin, aux Antilles avoir une belle table n’a rien à voir avec une table joliment dressée, mais qualifie un pubis charnu, proéminent.
Quelles sont au final vos plus belles trouvailles ?

La définition du mot sida que les Congolais ont transformé en «syndrome inventé pour décourager les amoureux». Et dans un autre registre, le petit nom gentil qu’une Antillaise peut donner à son partenaire : «mon sucre-saucé-dans-miel».

RECUEILLI PAR CATHERINE MALLAVAL (1) Ed. Racine, coll. Autour des mots, 2008. 15,70 euros.


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Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 16:19


Présentation de l'éditeur

Sans fausse pudeur ni voyeurisme, Gala Fur nous emmène dans les soirées SM hautes en couleur des années 90, à Paris, Londres et Cologne. Avec une sincérité touchante, dans un style ciselé et jamais vulgaire, la dominatrice nous livre ses expériences les plus cocasses, teintées d'un humour espiègle. Tournée des donjons parisiens, scénarii de séances consacrées aux hommes soumis, qu'elle appelle ses " patients ", ronde d'hommes de ménage, fétichistes, travestis... jusqu'à des amours sincères qui s'avèrent dangereuses, surtout lorsqu'un amant se met en tête de sauver Gala du SM

Mon avis


J'ai aimé ce livre, entrer dans l'univers des soirées SM, des rencontres plus ou moins importantes dans la vie de Gala, qui n'est pas qu'une dominatrice mais aussi une femme à la recherche de l'Amour à sa façon... A lire sans modération...
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Mercredi 3 décembre 3 03 /12 /Déc 17:33


Présentation de l'éditeur
Interviewée par Gabriel Lange, un journaliste voyeur, Estelle raconte sa vie, qu’elle consacre aux plaisirs de la chair, ceux que la morale et la bienséance réprouvent. Cette quête permanente du plaisir des sens s’accompagne d’un puissant exhibitionnisme qu’Estelle va mettre en scène grâce à son site Internet, Estelle.com, où elle livre aux voyeurs du monde entier les photos de ses ébats.


Mon avis


Voici les confidences d'une femme qui aime le sexe, qui aime le plaisir et qui le vit pleinement. Je me suis laissée transportée par ce livre en forme d'interviews, ses confidences à elle, à son mari, quelques amis... Je m'y suis retrouvée au travers ce plaisir que j'aime donner et recevoir, j'ai souri sur quelques passages qui montre bien que la société actuelle n'est pas celle du plaisir, et que nous sommes toutes "des salopes" !


Cela se lit d'un trait, d'une main ou de deux selon l'inspiration...

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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 09:19



Descriptif :


Imprimé clandestinement aux alentours de la guerre de 14-18, très peu diffusé, et jamais réimprimé, La Femme aux chiens a rencontré dès sa discrète sortie de grandes difficultés de circulation, en raison de sa violence sans concession. Ce soi-disant « recueil documentaire psycho-pathologique sur les aberrations sexuelles chez la femme normale tombant dans la bestialité la plus raffinée », est en fait un catalogue de fantasmes d'« hallucinante bestialité », comme l'a écrit un commentateur moderne. Au demeurant, porté par une inspiration constante primant tout le reste, ce livre introuvable de nos jours n'a pas d'équivalent, et même notre époque, dans ses plus grands excès littéraires, n'a apparemment pas osé se risquer dans cette voie.

Mon avis :

Le titre et la couverture ont attiré ma curiosité. Et là vous êtes emporté dans un univers bestial en effet, du premier chapitre où cette femme va découvrir sa bestialité jusqu'au dernier où sa servante sera compagne d'animalité. Celivre est  des plus choquants en effet, et je n'e résumerai point le contenu vous laissant l'imaginer rien que par le titre.  Je ne l'ai pas lu avec un plaisir particulier pour ce genre de plaisir "gommorhéen" comme l'exprime l'héroine, mais pour savoir jusqu'où la bestialité irait.

Ames très très sensibles s'abstenir, et esprits très curieux me donner leurs avis.
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Samedi 8 novembre 6 08 /11 /Nov 13:32

Résumé 

En 1994 paraissait un livre qui tout de suite fit sensation. Une "maîtresse", experte en sadomasochisme, livrait au monde ses secrets, mettant en scène ses propres fantasmes, comme ceux de ses "soumis". Voici la seule édition de poche de ce texte étonnant. "J'ai lu ce texte comme on lit "une éducation sentimentale". L'histoire est celle d'une fillette, devenue jeune fille, et femme, qui avance à la découverte de soi. Les instrument de cette découverte sont sa famille, puis des hommes, puis un mari, puis des hommes encore, les plus récents recrutés par minitel. Celle qui parle est autodidacte [...] L'abîme n'est pas littéraire, il est, plus modestement, humain. Annick Foucault l'explore, et l'expose, en guide familier [...] Et comment pourrait-elle ne pas intéresser, celle qui relate, sans vains effets de style, mais sans crainte, ce qui, pour la plupart, doit rester soigneusement caché ? [...] Françoise Maîtresse est l'affirmation d'une liberté" (Pierre Bourgeade).

Mon avis :

La couverture me plu beaucoup d'où l'acquisition de ce livre "autobiographique" ?!

Et nous découvrons Marianne la masochiste qui  deviendra "Maîtresse Françoise", (une maîtresse sado) au travers de ses rencontres avec des hommes qui la façonneront aux travers de leurs fantasmes.

Je m'attendais à un récit comme j'avais en lire maintes fois, mais non c'est une série de rencontres, qui m'a laissé un goût de déception mais un intérêt particulier pour le côté psychologique de certains passages.

N'oublions pas qu'il y a presque 15 ans de cela en effet ces récits devaient choquer "l'opinion des bien-pensants".

Autre constatation ; je ne pourrais lier pour ma part le côté pécunier et mon moi profond si j'étais sado-masochiste. Je ne juge pas mais essaie de comprendre ! Si quelqu'un avait une réponse ? Hors aspects matériels et accessoires ?!

Je me pose une question sur la dualité de cette femme, peut-on être Maîtresse sadique et femme masochiste ?!

Jean-Jacques Pauvert fait une référence à un autre livre publié plus tôt "Mémoires d'une fouetteuse" de Faty... A lire prochainement donc !

 
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Mardi 21 octobre 2 21 /10 /Oct 11:24



Mot de l'éditeur 

Hypnotisé par le reflet d'une très belle et jeune femme sur les vitres d'un train de nuit, l'homme ne sortira de sa rêverie qu'à l'arrêt du train, en gare du Nord. Il lui faudra plusieurs années pour qu'il se souvienne et nous raconte. Cette rencontre avec Roxanne. Qu'il accepta de suivre sans savoir qu'elle le mènerait aux meurtres, à la traque, à l'accident.

Mon avis

On se laisse doucement emporter par cette mystérieuse et intrigante Roxane, on tend tout comme lui à l'aimer et à la suivre... Mais à quel prix ?

La rencontre de l'inconnu(e) est-elle toujours bonne ?
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Lundi 20 octobre 1 20 /10 /Oct 19:29

Résumé :

Elles se nomment Alice, Wendy et Dorothy. A travers leurs aventures au Pays des Merveilles, dans le monde Peter Pan, et au Royaume du Magicien d'Oz, les lecteurs du monde entier les connaissent... ou croient les connaître. Car l'heure est venue pour elles de nous dévoiler la face cachée de leur histoire. Loin des mondes imaginaires, c'est en Europe, à l'aube du XXe siècle, qu'elles ont vécu les moments les plus marquants de leur existence. Voici comment trois ingénues, guidées par l'éveil de leurs sens, stimulées par des expériences sans tabou, sont devenues trois Filles Perdues.

Mon avis :

Nous entrons dans un conte de fée, du XXème siècle certes, mais il pourrait être de nos jours... Les personnages sont intrigants, ils, elles cachent tous des secrets, et on se laisse emporter derrière le miroir vers des terres d'un autre genre.

Je me suis régalée à lire cette bande dessinée que je considère comme un conte pour les grands enfants que nous sommes...

Donc à ne pas mettre entre toutes les mains ! et à lire d'une main... distraite...
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Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 18:10

Résumé

Louisa, vingt-huit ans, rencontre dans un pub un inconnu dont elle devient la maîtresse. Commence alors une intense histoire d'amour dans laquelle Louisa prend plaisir à la souffrance. L'inconnu, Gordon, un psychiatre, la fascine et la domine. C'est dans les bras de cet homme qui lui déclare : " Je te garderai toujours, car je trouverai toujours de nouvelles façons de te torturer " qu'elle accède à l'extase. Peu à peu, l'emprise de Gordon s'accentue et tous deux s'aventurent, au-delà de la douleur, dans les ténèbres de la passion.

Edité à l'origine sous pseudonyme, ce récit autobiographique a été interdit en Allemagne et en Angleterre lors de sa publication, en 1966.

Mon avis

Oser rencontrer un inconnu dans un bar, se laisser aborder, hypnotiser et emporter dans un tourbillon...toujours plus loin, toujours plus fort...qui ne l'a pas désiré... Mais cette rencontre les aménera où ? Le plus fort n'est pas celui qu'on croit... Et je me suis laissée happer par le tourbillon de leur rencontre... A vous maintenant !
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 12:16


Présentation de l'éditeur

Louise, la trentaine, est une ancienne musicienne de rock, reconvertie dans la techno. Un matin, au réveil, elle met un disque et replonge vers le passé. Elle a envie de revenir en arrière sans régresser. Louise a besoin et envie de choses simples : toucher la peau d'un garçon, écouter des chansons qui racontent des histoires. Elle est mûre pour une nouvelle chance. Et aussi pour un dérapage, sans doute inévitable.

Quatrième de couverture
Ann Scott  Elle a une trentaine d'années et vit à Paris. Elle a participé un moment à la scène musicale londonienne, puis est devenue mannequin underground. Superstars est son second roman, après Asphyxie, également publié aux Éditions J'ai lu.

 

L'équation était désespérante : sur cinq cents filles on en comptait quatre cents à chier, quatre-vingts quelconques, une dizaine pas mal mais qu'on avait déjà "eues" ; les dix restantes étant les petites amies de nos meilleures copines ou quelque chose dans le genre. » Louise hésite sans cesse entre le milieu lesbien, la musique techno où elle évolue, et la nostalgie du rock et de son ancien amant, Nikki, icône des seventies. Elle goûte à des tas de substances et nourrit des rêves de gloire facile. Jusqu'à ce qu'un jour, l'amour lui retombe sur le coin de la gueule... Au milieu des raves, des nuits parisiennes, des guitares et du désir, ce récit s'annonce comme la quête éperdue d'une fille qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut et ne s'attend pas forcément à ce qu'elle trouve. Un roman à l'image de la fin des années 1990, de ses illusions, de son hébétude.

Mon avis

C'est un roman qui va à 100 à l'heure, la vie de Nikki sur des notes de rock, hardteck, techno, fusion, house, trip acid, hero et conquêtes à gogo.

Mais quand l'amour vous tombe dessus plus fort qu'un shoot, là il vous faut vous rendre compte de la réalité...

Un roman pour moi digne de notre époque de "you get and drop" (tu prends et tu jettes...comme un kleenex).

A savourer sans modération.


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Mercredi 23 juillet 3 23 /07 /Juil 12:06


Extrait :
« Mme Diégèse aime suivre la vie quotidienne de ses locataires.
Même par morceaux choisis.
C'est son feuilleton préféré.
Et puis elle aime bien ne pas tout savoir d'elles…
Elle n'a pas besoin de toutes les pièces du puzzle pour avoir une vue d'ensemble.
Que ce soit Camille, Mlle Anna ou Mme Monfort, ces femmes-là précisément suscitent son intérêt.
Que des visages de caractère, de ceux qu'on n'oublie pas.
Mme Diégèse est sensible à la féminité des amoureuses du quatrième.
Mme Diégèse aimerait être femme invisible ou passe muraille pour se glisser à travers la porte.
Elle leur imagine une vie de conte, loin des réalités, faite d'émois et de songes.
On nage en pleine idylle.
Si elles étaient moins secrètes, Mme Diégèse n'aurait pas à user de ses jumelles !
»


Mon avis :

La gardienne de l'immeuble a son feuilleton tous les jours au travers de ses locataires, mais elles ne sont pas n'importe qui : ce sont des femmes qui aiment les femmes, et à chaque étage sa propre histoire et à chaque histoire son étage.

Elles s'emmêlent, se croisent, se décroisent, s'entremmêlent... Elles sont touchantes chacune à leur façon, et c'est un brin d'air inattendu qui nous trverse à travers ses pages.

Je me suis régalée du début à la fin... Je vous le conseille fortement, car c'est très touchant et très beau. Et cela sort du cadre classique des immeubles de couples hétérosexuels donc de la majorité d'entre nous.


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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